Des Châteaux en Espagne - Les Frères Pablof

Théâtre de marionnettes et documentaire, 20' + rencontre
Les Frères Pablof ont peur de finir à la rue, sans garçonnière, sans logis, sans logement, sans « mon-sans-souci », sans « ker-mouette », bref sans chez-soi. Il se sont donc essayés à concevoir un habitat, un habitat grandeur nature. Parce que les murs, c’est autre chose que des parpaings et des briques ou de la terre et de la paille, qu’un toit ça ne protège pas que de la pluie, ils tentent d’imaginer un modeste château, un T2 tracé au scotch sur le sol.

Les frères donnent la parole à deux femmes rencontrées en Bretagne, deux femmes qui détaillent leur habitat et leur projet de foyer, dans les contraintes de leur quotidien.

Le spectacle se déroule autour d’une table d’architecte. Le public est réuni autour de la table, comme les participants à ce premier rendez-vous de chantier.

 

« N’importe quel propriétaire de chat vous dira avec raison que les chats habitent les maisons beaucoup mieux que les hommes. Même dans les espaces les plus effroyablement carrés, ils savent trouver les recoins propices. » Georges Perrec, Espèces d’espace.

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📆 22 avril, 14h30 et 17h - Gratuit sur réservation, école Jean de La Mennais

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Ma Place à table - Les Frères Pablof

Théâtre de marionnettes et documentaire, 52'

Je me souviens du rond de serviette en bois avec mon prénom pyrogravé, je me souviens de qui mangeait devant la télé, ou près de la cuisine. Qui pouvait parler, qui devait se taire. Qui se sert en premier ? Je me souviens des repas de familles où, 13 à table, on rajoutait un couvert. Je me souviens du jour où c’est mon petit frère qui a pris ma place près de ma mère. Je me souviens des disputes avec mon frère, pour savoir qui, les jours pairs, serait de corvée de lave-vaisselle. Je me souviens du rire tonitruant de mon grand-père qui me figeait le nez dans mon assiette. Je me souviens ado, de manger à la droite de mon père, de façon à ce que nos regards ne se croisent jamais…

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« La cuisine d’une société est un langage dans lequel elle traduit inconsciemment sa structure, à moins que, sans le savoir davantage, elle ne se résigne à y dévoiler ses contradictions. » Claude Lévi-Strauss, L’origine des manières de table.

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En interrogeant notre place à table, nous questionnons plus largement l’esprit de famille, sa représentation, sa multiplicité. Nous interrogeons dans l’intimité de la cuisine et de la salle à manger, ce qui fait société, ce qui fait sens commun. Tous les ingrédients sont là pour faire du théâtre, pour jouer avec la cuisine familiale ou l’art d’accommoder les restes !

 

📆 24 juin, 13h30, 16h, 19h, Lorette

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Extraordinaires banalités, Anaïs Cloarec et Lola Le Berre

Théâtre d'objets, 100'

À partir de quand l’autre n’est-il plus un inconnu ? C’est la question que se sont farouchement posée Anaïs et Lola durant des mois, partant à la rencontre d’inconnus dans le train, à la médiathèque ou au camping.

Elles en ont tiré des portraits. Des portraits de ceux qui nous entourent et que nous ne connaissons pas. Anaïs et Lola prennent leur amitié comme point d’appui pour nous emmener dans un drôle de récit où l’on s’amuse. Où l’on s’émeut aussi de la rencontre avec l’étranger lorsqu’il n’est autre que le voisin de palier. Tendresse et humour au programme.

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📆 24 juin, 15h15, 17h30, Lorette

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Prémices de La Rumeur - Collectif de La Meute

Déambulation et impromptues, en continu

Une rumeur ? C’est un spectacle composé de murmures de mots et d’images vidéos-projetées, collées. Pour la préparer, le collectif de La Meute déballe ses valises et installe à Lorette une baleine mobile.

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📆 24 juin, 14h30, 17h, 18h15, Lorette